Les problèmes écologiques mondiaux
Les problèmes mondiaux
Parmi les principaux problèmes mondiaux, citons la disparition de la biodiversité, la raréfaction des ressources d’eau, l’épuisement des matières premières, les émissions de GES (gaz à effets de serre), incluant le CO2, le méthane, le protoxyde d’azote.
Le « quoi qu’il en coute » de l’idéologie dominante semble déconnectée de la réalité. Hypocritement, elle fait semblant de s’inquiéter qu’en 250 ans, les empreintes carbone et sur l’environnement soient devenues indélébiles. Il n’en est rien.
La planète terre, unique dans l’univers, ne pourra pas fournir aux générations suivantes que quelques restes de matières premières fossiles et un espace de survie pollué jonché de déchets industriels. Quelle politique mise en place est réellement à la mesure de ce génocide non conventionnel ?
La disparition de la vie sur terre
Pas besoin de comète pour détruire l’humanité. La survie de l’humanité est mise en péril par l’homme lui-même. La terre n’a pas besoin de nous pour survivre. Nous… oui.
Certes, ce tour de force ne pourrait être accompli sans la combinaison du besoin de satisfaction de désirs immédiats telle que l’avidité et d’un gravissime manque d’empathie pour l’humanité présente et à venir. Mais il ne faut pas oublier la très forte augmentation de la démographie durant ces 2 derniers siècles et l’évolution de nos sociétés de plus en pus dépendantes du carbone pour la production de l’électricité, l’information, l’industrie robotisée, le transport de confort voire même pour le tourisme spatial…
Nous regardons avec dépit ce système sans boucle d’adaptation (de rétrofeedback) partir en vrille telle un avion sans pilote. Aucune gouvernance environnementale ne s’est montrée efficace à l’échelle de la planète. C’est un des besoins urgents.
La transition énergétique
La transition énergétique incontrôlée se décompose en 3 transitions interdépendantes : celles de l’énergie carbonée, des matières premières fossiles et de l’écologie.
L’empreinte carbone liée aux énergies est irréversible et en expansion. Il s’agit du remplacement de l’énergie humaine et animale par de l’énergie fossile, émettant des GES, provoquant un changement climatique exponentiel non maîtrisable.
Les matières premières fossiles, comme le sable et le ciment, s’épuisent de manière irréversible avec un léger ralentissement grâce au recyclage. La densité des matières est de plus en plus faibles dans les mines. De nouvelles techniques ultra polluantes apparaissent pour exploiter les gisements à faible teneur, comme pour le gaz de schiste.
La dégradation de l’écologie est réversible sur la terre, mais irréversible dans les océans. Un déséquilibre des écosystèmes est la cause d’une gravissime réduction de la faune et de la flore. L’épuisement de la faune halieutique provoque une réduction de la biodiversité encore plus grave dans la mer que sur terre.
Les conséquences sont des anomalies météorologiques de plus en plus récurrentes comme des incendies, pluies torrentielles, sécheresses, cyclones, fontes des glaciers et banquises et hausse du niveau des océans. Les agriculteurs sont confronté à la nécessité de migration des cultures pour s’adapter au climat. Les espèces animales disparaissent à vue d’œil. De nouvelles maladies apparaissent. Les urbanistes n’ont pas anticipé les inondations due à l’excès de sols artificialisés. Etc.
Au lieu de traiter les causes, des villes comme New York ne traitent que les symptômes et élèvent des barrières pour se protéger des tempêtes. Traiter les symptômes au lieu des causes restera toujours un signe de bêtise humaine.
Que dire de l’hypocrisie écologique en temps de guerre ?
On peut franchement s’étonner que des dirigeants écologistes ne s’opposent pas au décision du Parlement Européen de privilégier le gaz de schiste américain 4 fois plus cher pour remplacer le gaz naturel russe. Ces évolutions techniques sont terriblement plus polluantes pour les nappes phréatiques, énergivores pour le refroidissement, la compression et le transport, nécessitent des infrastructures industrielles et méthaniers à construire. Elles ne seront jamais suffisantes pour remplacer 43% des besoins de gaz de l’Europe. Jamais.
Il faut rester pragmatique. Il est évident que les sanctions s’avèrent totalement contre-productives. Elles renforcent l’économie russe, le rouble et financent leur effort de guerre a hauteur de 750 millions de dollars par jour. Elles sont extrêmement destructrices de l’économie européenne et pénalisent le financement de la décarbonation de notre économie. Nos dirigeants font preuve d’un manque flagrant du respect des valeurs écologiques et de bon sens.
Tenir compte de l’écologie, nous invite à négocier une paix diplomatiquement. Il s’agit de traiter les causes de la guerre au lieu des symptômes.
